L’exportation des équipements informatiques de secondes mains du NORD vers le SUD.

Dire que l’Afrique n’a pas besoin de matériels de secondes mains est de refuser de voir la réalité c’est-à-dire le manque et le besoin des équipements informatique sur le terrain.

Cependant, se débarrasser des équipements de troisièmes mains, bons pour la casse, à l’Afrique indique une politique bien voilée de certaines compagnies occidentales qui voient en cela un raccourci car les envoyer à la casse surplace leurs reviendraient plus chers.

Les prix des équipements informatiques ont chuté durant ces dernières années, alors importer tels matériels de tels âges seraient de trop. Que l’Afrique sache désormais faire la part des choses et se comporter en responsable. En donnant un exemple qui pourrait afficher une image, j’ai personnellement acheté un ordinateur portable de seconde main à 535 euros en 2007, alors que deux ans après j’ai pu m’acheter un neuf à ce même coût. Donc soyons prudents pour ne pas acheter des secondes mains à des prix d’ors.

L’Afrique est en effet dans le besoin matériel c’est-à-dire des équipements informatiques, cependant, œuvrons tous ensembles pour le faire dans les règles de l’art.

J’encourage personnellement tous ceux qui se battent tous les jours pour apporter en Afrique des équipements électroniques performants pour réduire ne serait-ce que peu la fracture numérique.

L’Afrique de nos jours demande des échanges francs non voilés et gagnants gagnants; le temps d’acceptation non conditionnelle, je pense, est révolue.

COMPAORE Abdramane.

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La place des TIC dans le secteur d’éducation en Afrique

En Afrique, l’enseignement supérieur a apporté une formation importante des ressources humaines requises, un atout majeur au système éducatif et à la fonction publique. Au Burkina Faso, on décompte plus de quatre(4) Universités publiques et plus de quinze (15) écoles supérieures Privées.

Sur le continent, il existe plusieurs projets académiques tels que :

L’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF); qui a implanté l’Université Virtuelle
Francophone (UVF) après le Sommet de Hanoi de 1997.
L’Université Virtuelle Africaine (UVA),
L’OLPC (One Laptop per Child), un projet bien noble qui peut sortir l’Afrique du
manque de l’infrastructure matérielle ; cependant, ce projet se détourne de son fond réel et
devient plus commercial.

L’outil informatique est par excellence le domaine de développement dans ce secteur, alors, ne pas en posséder est source de limites. L’Afrique, continent en voie de développement, cherche des voies et moyens pour posséder toutes les infrastructures matérielles nécessaires et suffisantes, d’où l’ordinateur, pouvant lui ouvrir des grandes voies.

L’Afrique bien qu’en retard technique possède tout de même des ordinateurs dans des classes ; cependant, ces classes se trouvent dans des centres urbains possédant l’électricité et autres infrastructures environnentales complémentaires. Cependant, Le réel problème qui se pose, c’est la non accessibilité à toutes les fonctions et les services de l’ordinateur; en exemple le service Internet.

L’accès Internet ouvre l’Afrique au monde exterieur; cela permet en exemple aux Africains de bénéficier de la formation virtuelle à distance. La formation à distance coûte très chère, seuls les professionnels occupant des postes de direction ou chefs de services peuvent y faire face financièrement. Cependant, il est bien rare que des étudiants en fin de cycles universitaires, niveaux licences, puissent s’inscrire pour la poursuite en Master, MBA,…. Ce fait est loin d’arranger l’Afrique et les Africains dans le besoin de faire un troisième cyclen, les niveaux de référence .

Pour cela, je plaide personnellement une baisse des coûts des cours en ligne ou la création d’une très grande Université Virtuelle Africaine (UVA), nouvelle version, gérée réellement par les Africains, ce qui sortira l’Afrique des joues de la colonisation virtuelle. L’UVA actuelle à des cours qui regroupent tous les domaines d’enseignements mais malheureusement pas assez ouverte à tout le monde vu les goûts. Pour contrecarrer cela, l’Afrique doit valoriser les techniques nécessaires pour créer des serveurs et effectuer la mise en ligne des cours dynamiques destinés aux Africains ; le drame est qu’il manque que la volonté politique et la détermination, ce qui d’ailleurs est la source de tous nos maux.

Tout de même, le progrès des TIC en Afrique suit son cours de chemin ; les ordinateurs et l’accès internet sont réels, même de façon insignifiante, pourraient contribuer à combler certaines lacunes de l’enseignement.

Par ailleurs, le problème qui se pose dans l’usage des TIC est le suivant :

L’orientation succincte ou l’utilisation positive des TIC par les usagers.
Le manque d’infrastructures environnementales pour son insertion dans tous les
secteurs scolaires et sociaux.

Le souhait, c’est l’apport des ordinateurs dans tous les milieux académiques, la source du savoir, aussi; l’Afrique doit se battre pour s’insérer dans le monde de la technologie et se prendre en mains dans son indépendance virtuelle.

Document : http://atelier.ning.com/profiles/blogs/reconnaissance-des-diplomes

Abdramane COMPAORE.
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