L’exportation des équipements informatiques de secondes mains du NORD vers le SUD.

Dire que l’Afrique n’a pas besoin de matériels de secondes mains est de refuser de voir la réalité c’est-à-dire le manque et le besoin des équipements informatique sur le terrain.

Cependant, se débarrasser des équipements de troisièmes mains, bons pour la casse, à l’Afrique indique une politique bien voilée de certaines compagnies occidentales qui voient en cela un raccourci car les envoyer à la casse surplace leurs reviendraient plus chers.

Les prix des équipements informatiques ont chuté durant ces dernières années, alors importer tels matériels de tels âges seraient de trop. Que l’Afrique sache désormais faire la part des choses et se comporter en responsable. En donnant un exemple qui pourrait afficher une image, j’ai personnellement acheté un ordinateur portable de seconde main à 535 euros en 2007, alors que deux ans après j’ai pu m’acheter un neuf à ce même coût. Donc soyons prudents pour ne pas acheter des secondes mains à des prix d’ors.

L’Afrique est en effet dans le besoin matériel c’est-à-dire des équipements informatiques, cependant, œuvrons tous ensembles pour le faire dans les règles de l’art.

J’encourage personnellement tous ceux qui se battent tous les jours pour apporter en Afrique des équipements électroniques performants pour réduire ne serait-ce que peu la fracture numérique.

L’Afrique de nos jours demande des échanges francs non voilés et gagnants gagnants; le temps d’acceptation non conditionnelle, je pense, est révolue.

COMPAORE Abdramane.

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